Ce titre purement honorifique n’accorde droit à aucune rétribution et n’ouvre droit à aucune commande de la part de l’État, mais permet certaines facilités et privilèges pour aller travailler sur les installations de l’armée de l’air, notamment grâce à leur statut de correspondant de guerre durant leur mission. Les artistes sont en lien direct avec le centre d’études stratégiques aérospatiales de l’armée de l’air. Les peintres agréés sont assimilés, uniquement au titre du protocole, au grade de capitaine, les peintres titulaires à celui de commandant.
L’artiste a obligation morale d’inclure dans sa production annuelle des œuvres à caractère aéronautique, servant la cause et le renom, du patrimoine de l’aviation militaire et civile. Il est autorisé à accompagner sa signature des ailes et de l’étoile, spécifique des peintres de l’air.
Comme tout membre de l'Armée, les peintres de l'Air arborent un insigne.
Elaboré par le peintre de l'Air Pierre-André Cousin, l'insigne des peintres de l'Air a été homologué en 2019, sous le numéro A1495.
Sa définition héraldique est la suivante : « écu ancien d'azur bordé d'argent, à un buste d'Athéna du même issant de la pointe à dextre et dépassé au chef, poignant de la senestre un pinceau au naturel, le pinceau sénestré d'un couteau et d'un crayon d'or, les trois dépassés à senestre et issant d'un annelet également d'argent posé en bande en pointe, le pinceau et le couteau brochant un vol stylisé au flanc senestre, le vol sommé d'une étoile à 6 branches, les deux également d'or, un demi-vol du même issant de la pointe, dépassé à dextre et brochant. »